Photo de l'existant | Perspective du projet | |
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Existant - Plan RDC et Etage courant | ||
Projet - Plan RDC et Etage courant | Étage courant existant/projet | Principe d'intervention sur bâtiment |
Représentation d'une tour réhabilité |
FLORALIES
[LOGEMENT] Réhabilitation de la cité Floralies,104 logements - Cayenne
Équipe : ARA architecture mandataire [Chef de projet : Jonathan Cacchia] / Détails paysage / AGIR
Maître d’ouvrage : Ville de Cayenne
Surface plancher : 9 630 m²
Montant des travaux : 12 120 790 €
Livraison prévu pour 2018
Programme : Les tours existantes on été construite en 1973, elles sont classés en 3éme famille de type A et comprennent 52 appartements sur 9 étages (R+8) par tour. Le projet s'inscrit dans le cadre du PDRU et comprend :
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l'aménagments des espaces extérieurs comme place / parc
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La résidentialisation de chacune des tours comprenant un sas d’entré, un LCR, des jeux pour enfants et des locaux d’activité
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La transformation des logements dans les tours : 36 T3, 36 T4 et 32 T5 (pour les deux tours) pour un total de 104 logements
Nous sommes en présence d’un grand ensemble disposé de manière aléatoire sur une parcelle d’espace public ouvert. Cette configuration spatiale, issue d’une pensée urbaine des années 70, a généré des dysfonctionnements en terme d’usage des lieux. En effet, la configuration nie toute appropriation d’un cadre de vie par ses habitants, et n’offre aucun espace public qualitatif aux usagers du site.
Le but de ce projet est de travailler avec ces objets autonomes. Tous les éléments programmatiques, quels qu’ils soient, ajoutés sur cette parcelle sont considérés comme des objets autonomes disposés sur un sol uniforme. Cet espace prend alors un statut de «place/parc» dans lequel tours, stationnement, équipements et jardins «flottent» et dialoguent entre eux dans cette même entité qu’est l’îlot. La fluidité piétonne existante est conservée tout en proposant de nouveaux usages particuliers venant qualifier l’îlot.
Cet espace piéton est tantôt passage, lorsque deux masses végétales sont proches, tantôt place, lorsque ces îlots sont éloignés les uns des autres.
Nous avons associé aux tours un socle de résidentialisation. ils s’intègrent par sa forme à l’espace public environnant et générant, dans sa limite, des «évènements» divers aux usages particuliers pour les habitants et les utilisateurs de l’espace public.
En conférant à la palissade une véritable épaisseur, elle devient vecteur d’usages divers et variés prenant place dans le domaine public (côté parc), ou dans le domaine privé (côté tour) et génère le lien entre les deux. Elle devient support d’usages (jardinage, plantations,
jeux) voire d’appropriation (art de rue). La palissade prend alors de l’ampleur, elle peut être la «rue passante» du site, un repère pour l’usager au sein de la parcelle.
Ce travail sur la limite la rend «active» et permet de l’identifier, non pas comme une disposition de type «anti-urbaine» qui nie complètement son environnement, ni comme «urbaine», car il n’existe pas de tissu urbain mitoyen aux tours.
Les tours subissent des modifications formelles minimes (changement de cloisons, aération des espaces communs). La principale intervention est l’ajout d’une structure autonome supportant des balcons, augmentant ainsi la surface des appartements sur les façades Nord et Sud où se trouvent principalement les séjours. Les façades Est et Ouest sont équipées d’un parement léger métallique augmentant le confort thermique des logements et garantissant une bonne tenue dans le temps de l’ouvrage.
Ces deux dispositifs permettent également de renouveler l’image des tours.